Dans cet article je vais vous donner quelques nouvelles : où j’en suis dans ma vie sans alcool, pourquoi en ce moment je ne publie plus trop de nouveaux articles et vidéos sur ma chaîne YouTube, pourquoi je ne réponds plus autant qu’avant et enfin qu’est-ce que je prévoie pour la suite ! Je vais aussi vous parler de deux formats que j’aimerais lancer sur ma chaîne YouTube ! J’aimerais avoir votre avis sur ces formats donc n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. C’est un article un peu chill aujourd’hui qui va me permettre de faire une réponse commune à des questions qui reviennent souvent dans mes messages privés.
Je reçois beaucoup de messages : Où en es-tu dans ta sobriété ? Comment vas-tu ? Peux-tu nous donner des nouvelles ? Donc je me suis dit que j’allais vous faire une réponse commune ici parce que c’est beaucoup plus simple pour moi, tout simplement !
C’est justement l’occasion puisque cela fait 1 an et demi que j’ai arrêté l’alcool ! Je vais donc vous faire un bilan de ces 6 derniers mois. Si cela t’intéresse tu peux aller voir le bilan de mon 1 an : Bilan 1 an sans alcool
- Bilan des six derniers mois (1 an et demi sans alcool)
- Rester vigilante
- J’ai oublié de fêter ma date d’arrêt de la cigarette !
- Une évolution fulgurante !
- Retrouver le goût de vivre
- Une addiction de compensation
- Prendre soin de ma santé mentale
- Une meilleure connexion à l’instant présent
- Du tri dans mes expériences
- Confiance en moi pour la première fois de ma vie
- Un apprentissage de ce qui me relaxe
- De la patience et de la bienveillance envers soi
- Pourquoi je publie moins et projets pour l’avenir
- Pourquoi je publie moins ?
- Vas-tu écrire un livre ?
- Pourquoi je réponds moins ?
- Deux formats à vous proposer
- Format vidéos Questions / Réponses
- Format : vos témoignages !
Bilan des six derniers mois (1 an et demi sans alcool)
Donc pour ceux qui se demandent, au niveau de ma sobriété, tout-va bien !
Rester vigilante
Je n’ai pratiquement plus d’envies.
Mais en même temps… Je sens qu’il faut que je reste vigilante. Parce que ma motivation à arrêter baisse. C’est une chose à laquelle il faut faire très attention ! Je vous en parlerai plus en détail dans un article sur l’après alcool. Certes plus on avance dans le temps de la sobriété, moins on a d’envies d’alcool. Les cravings s’espacent de plus en plus. Et ça c’est génial. Mais en même temps la motivation à rester sobre baisse aussi. On oublie pourquoi on a arrêté.
Il faut savoir que notre cerveau est câblé pour ne retenir que les bons moments. Donc, on oublie progressivement comment l’alcool nous a fait du mal. Plus le temps passe, plus il faut redoubler de vigilance et régulièrement se re-motiver. Je vous l’écris car c’est important. Donc, de temps en temps je me fais des piqûres de rappel, je relis toutes les raisons pour lesquelles j’ai arrêté et tous mes bénéfices liés à l’arrêt. Je me rappelle que j’ai essayé de boire de façon contrôlée et que ça a été un grand échec pour moi par exemple. C’est important de se rappeler cela régulièrement pour ne pas rechuter.
J’ai oublié de fêter ma date d’arrêt de la cigarette !
J’avais complètement zappé ma date d’arrêt ! J’ai arrêté la clope il y a plus de deux ans (le 8 avril 2020) et j’ai complètement oublié de le fêter. Peut être qu’un jour, j’oublierai de fêter ma date d’arrêt d’alcool, qui sait !? Je trouve que c’est plutôt bon signe ! Cela veut dire que c’est loin derrière moi.
Une évolution fulgurante !
Il y a autre chose dont je voulais vous parler c’est que par rapport à il y a trois mois j’ai encore énormément évolué dans ma vie personnelle !
Retrouver le goût de vivre
J’avais beaucoup évolué les six premiers mois de mon arrêt puis j’ai stagné pendant un temps, avec des hauts mais aussi des gros bas.
C’est ce que je vous avais écris dans mon bilan 1 an sans alcool : l’après alcool peut être assez compliqué à vivre ! Il faut s’y préparer. Il faut faire face à un certain nombre de problèmes qui ressurgissent tout en ayant des déséquilibres profonds dans le cerveau : on peut se sentir déprimé, très anxieux par exemple.
C’était mon cas. J’ai eu des grosses phases assez difficiles.
Mais là depuis deux trois mois quelque chose à encore changé chez moi ! J’ai un mieux être assez incroyable. Je pense que mon cerveau va mieux. Je pense que les déséquilibres s’atténuent enfin !
Déjà j’ai retrouvé la notion de plaisir ! Qui avait quasiment disparue. Là, je retrouve un vrai plaisir à faire des soirées, voir mes amis, profiter. Juste profiter de la vie ! Je pense que mon cerveau s’est vraiment recalibré récemment.
Comme je vous le disais dans un de mes articles, l’alcool multiplie les endorphines et multiplie la dopamine par 200 ! Donc quand on a bu longtemps les autres sources de dopamine et d’endorphine, les petits plaisirs de la vie ne nous font rien du tout !
Donc, il faut le temps que ça se remette. Et là pour moi, c’est le cas enfin ! Je retrouve la joie des choses simples, ça fait beaucoup de bien ! Et surtout je resociabilise normalement. Pendant un an la seule chose qui me motivait c’était de travailler sur ce blog et ma chaîne YouTube. C’était la seule chose qui m’apportait de la dopamine et des endorphines !
Une addiction de compensation
Même si je voyais des gens quand même, être devant mon ordi à bosser me semblait plus attrayant qu’être avec mes amis. Je pense qu’à ce moment là, j’ai un peu remplacé l’addiction à l’alcool par l’addiction au travail. Et ça m’a aidé à m’en sortir ! C’était en quelque sorte une addiction positive. Au début je pouvais passer des heures et des heures sans me reposer à travailler sur mes articles et scripts vidéos, à m’informer sur l’alcool. Ça me passionnait je ne voulais faire que ça. Le reste ne m’intéressait pas vraiment.
Mais là, je sens que c’est différent, ce n’est plus vraiment une addiction parce que je retrouve de l’intérêt pour plein d’autres choses : voir mes amis, sociabiliser, lire des livres qui ne sont pas sur l’alcool, prendre le temps d’aller me balader, même parfois ne rien faire. Maintenant je sais faire des pauses… Je retrouve peu à peu la motivation à faire du sport. Alors j’en fais très peu… Mais c’est cinquante fois plus que lorsque je buvais de l’alcool !
Donc je remarque que j’ai temporisé cette addiction au travail avec le temps. Ca s’est fait progressivement : moins j’avais besoin d’alcool moins j’avais besoin de me tuer au travail.
J’ai aussi temporisé une autre addiction : celle à la bouffe.
Il faut savoir que j’ai été boulimique toute une partie de ma vie ! Et quand j’ai arrêté l’alcool : la nourriture était très pratique pour compenser le manque d’alcool. Donc au début je mangeais beaucoup, beaucoup pour résister au craving.
Ce qui est normal ! C’est souvent ce qui arrive, le corps à besoin de compenser. Donc il ne faut pas s’affoler. Ça se temporise avec le temps lorsque les envies baissent. Moi je remarque que j’ai temporisé assez naturellement. Je ne me jette plus du tout sur la nourriture comme avant. J’ai vraiment la sensation d’avoir retrouvé un contrôle total sur mes pulsions de bouffe là où il y a 6 mois c’était assez partiel. Je mange bien plus en conscience et je mange bien mieux.
Prendre soin de ma santé mentale
Je me suis rendu compte aussi que ce que je mange influe directement sur mes niveaux d’anxiété. Plus je mange mal moins je me sens bien et plus je mange bien mieux je me sens. Donc j’essaye de manger le mieux possible pour me sentir bien.
J’ai aussi arrêté le café ! Et je me suis mis des plages horaires pour aller sur mon téléphone, sur mes réseaux sociaux.
Je me suis rendu compte que le café et le téléphone me créaient beaucoup, beaucoup d’anxiété. On oublie que ce sont des drogues qui provoquent des modifications dans notre cerveau (au niveau des neurotransmetteurs).
Moi j’appelle cela : les addictions de la vie quotidienne. Elles passent inaperçues dans notre société, pourtant elles ont un impact énorme sur nos journées. Elles créent beaucoup d’anxiété sans que l’on s’en rende compte.
Attention je ne veux pas du tout diaboliser le café ou les réseaux sociaux. Je vous conseille juste de les arrêter ou de les modérer si vous êtes de nature anxieuse. Personnellement, je vois vraiment une très, très grosse différence dans mon niveau de bonheur.
Ces derniers mois je me suis rendu compte également que j’ai vraiment besoin de pauses. J’ai besoin de pauses sans portable, sans être connectée au monde extérieur. J’ai besoin de temps seule pour me ressourcer. Je pense que c’est assez sain d’ailleurs. Je suis d’autant plus concentrée sur ce que j’ai à faire.
Une meilleure connexion à l’instant présent
De manière générale, je suis beaucoup plus dans l’instant présent. Je suis de plus en plus souvent en pleine conscience. Dans ma tête, je passe beaucoup moins de temps dans mon passé et beaucoup moins de temps à anticiper l’avenir.
J’arrive de mieux en mieux à respirer. Je me suis rendu compte que je passais ma vie à retenir ma respiration, constamment. Donc, quand je ne vais pas bien, je me force à respirer. A force de m’entraîner, cela devient peu à peu automatique. J’arrive à diminuer le doute qui parfois peut survenir, le doute sur mes capacités, sur ma vie en général.
Et je suis très bienveillante envers moi-même en ce moment. Je me parle à moi-même, je m’encourage, je me félicite et je décide souvent de me foutre la paix ! J’ai arrêté de me mettre la pression pour des trucs inutiles.
Ça, c’est un gros changement. Parce qu’avant, j’étais constamment dans la dévalorisation de moi-même, la honte, la gêne, dans la rumination. Je minimisais constamment mes succès et j’exagérais mes erreurs.
Du tri dans mes expériences
Maintenant, c’est rare que je sois en totale fusion avec mes pensées. J’arrive beaucoup mieux à faire le tri dans mes pensées : celles qui me servent et celles qui ne me servent pas.
Et d’ailleurs, de manière générale, j’ai réalisé de gros tris dans ma vie. Que ce soit dans ma garde-robe, chez moi ou dans mes relations, mes comportements. Je trie constamment, je réactualise. Je ne surconsomme plus. Je me débarrasse de ce dont je ne veux plus. J’ai arrêté de dépenser dans des fringues, dans des trucs inutiles… (en tant qu’ex dépensière compulsive c’est une grosse évolution)
Et surtout j’arrête de dépenser mon énergie dans des choses qui n’en valent pas la peine. Je suis devenue minimaliste dans mes possessions mais aussi dans ma vie.
Maintenant je choisis mes problèmes.
J’ai compris que la souffrance et les problèmes font partie intégrante de la vie. Quand on est dépendant à l’alcool on est un spécialiste de l’évitement. En buvant on fuit la souffrance. On veut être heureux dans l’immédiat, à court terme. Donc on boit. Peu importent les conséquences, peu importe si les problèmes s’aggravent ou pas.
Donc, boire de l’alcool, c’était ma stratégie d’évitement face aux problèmes. Que j’utilisais depuis toujours !
Mais avec l’arrêt de l’alcool il a fallu que j’apprenne à faire différemment. Donc j’ai testé beaucoup de choses pour continuer à éviter les problèmes ou à diminuer leur influence sur ma vie. Jusqu’à ce que je comprenne que les problèmes seraient toujours là, toujours.
J’ai fait le constat qu’une vie sans problème n’existe pas. Je l’avais déjà entendu mais là je l’ai vraiment expérimenté.
Donc à partir de ce constat, j’ai du changer de stratégie.
Maintenant, je résous les problèmes uns à uns. Je traite les problèmes dès leur arrivée dans ma vie. Je fais face, je les accepte et je les résous. J’ai arrêté d’essayer de trouver des stratégies pour les diminuer ou les ignorer. Et ça, ça me rend vachement heureuse !
Je ne subis plus ma vie comme avant, je suis beaucoup plus combative. Je vois davantage la souffrance comme l’occasion d’évoluer.
J’ai remarqué que je suis bien plus heureuse maintenant que j’accepte la souffrance. Je me dis que s’il y a souffrance, c’est qu’il faut évoluer. C’est un signe que je dois changer. Si cette souffrance n’était pas là on resterait comme on est. On ne changerait pas. Si je n’avais pas souffert en buvant de l’alcool je n’aurais arrêté de boire et je n’en serais pas là ou j’en suis aujourd’hui. Donc la souffrance dans une moindre mesure est nécessaire.
Ce qui est cool quand on sait que ça fait partie de la vie c’est qu’on choisit nos problèmes. On choisit nos combats. Donc, régulièrement, maintenant, je me pose la question : pour quoi est-ce que j’accepte de souffrir, être dans l’inconfort ? Et pourquoi je n’accepte pas de souffrir, d’être dans l’inconfort ?
Voici un exemple : aller sur un plateau pour témoigner me provoque de l’inconfort. Des émotions qu’on pourrait qualifier de négatives. Je stresse, j’angoisse, je me fais des films à l’avance. Et puis vient le moment où je dois le faire. Le stress est intense. Puis une fois sur le plateau, ça va, je suis à l’aise. Dans mon élément.
Donc je dois passer par cette phase-là. Je dois passer par cette phase d’inconfort et de souffrance.
Est-ce que j’accepte de ressentir ça ? OUI.
Parce que je sais que ça me fait évoluer. La prochaine fois j’aurais beaucoup moins de stress car j’aurais déjà fait ça une fois.
Confiance en moi pour la première fois de ma vie
Comprendre cela m’a permis de sortir de ma zone de confort et de, pour la première fois de ma vie, avoir confiance en mes capacités. J’ai enfin pris confiance en moi.
Il arrive encore que sur certaines choses je n’ai pas confiance en moi. La confiance en soi n’est pas un sentiment stable qu’on a ou pas. Mais, de manière générale, j’ai plus souvent confiance en moi que non confiance en moi. Et ça c’est assez incroyable à vivre.
Ça vient du fait que j’ai dû apprendre à me dépasser. J’ai fait beaucoup d’interviews et de témoignages depuis le mois de janvier. Et ça, ça a boosté ma confiance en moi ! Parce que je me rends compte que je sais de quoi je parle, c’est facile pour moi de parler d’alcool, j’en connais un rayon donc je sais que j’ai cette compétence. Je me souviens de ma première interview, c’était pour le journal le parisien j’étais ultra, ultra stressée ! Pareil pour Konbini, j’étais méga stressée. Et là récemment je suis allée sur un plateau de tournage pour témoigner et c’était assez facile pour moi, j’ai été stressée bien sûr ! Mais c’était un stress moyen, un bon stress. Le stress qui me poussait à me dépasser ! Pas le stress qui paralyse. Et là actuellement je dois témoigner sur un podcast et ça ne me fait plus peur du tout. Je suis confiante, j’ai confiance en ce que je vais dire, je n’ai plus besoin de me préparer à l’avance, je suis à l’aise.
Et ça c’est une sensation dingue ! Une fois qu’on a ressenti la confiance en soi on peut faire appel à elle car on connaît ce sentiment.
Alors bien sûr il m’arrive encore de me dévaloriser, de ruminer sur le passé, de culpabiliser, de passer des journées dans mon lit, d’être parfois en plein doute, en pleine confusion de ma vie. D’être complètement déprimée et anxieuse. Mais de manière générale, et par rapport à avant, ces journées là sont infimes, par rapport à toutes les journées ou je me sens bien.
Un apprentissage de ce qui me relaxe
Finalement je me rends compte que j’ai un mieux-être général ! Je suis beaucoup plus apaisée, beaucoup moins anxieuse, moins stressée. Beaucoup plus dans le lâcher prise qu’avant !
Évidemment c’est un long processus et niveau relaxation ce n’est pas toujours ça. Il y a encore des moments où mes émotions prennent totalement le dessus. Dans ces cas-là, il n’y a que le temps qui peut y faire. Mais cela arrive de moins en moins souvent. J’arrive de mieux en mieux à avoir un comportement adapté, à me relaxer facilement et à prendre du recul sur les choses.
Cela vient du fait que, depuis que j’ai arrêté, j’ai réappris et même appris à me connaître ! Maintenant je sais exactement ce qui me relaxe. Cela ne veut pas dire que j’ai l’automatisme de les mettre en place à chaque fois mais ça va de mieux en mieux. Il y a du mieux par rapport à avant où je testais un peu tout et ça n’avait pas toujours d’efficacité.
Donc voilà, pour vous donner un peu des nouvelles de mon état d’esprit du moment. Je vais bien et même plus que bien ! J’ai une vie plutôt équilibrée en ce moment. Je suis bien plus épanouie. J’ai confiance en la vie. Je sais que je ne peux aller que vers du mieux.
De la patience et de la bienveillance envers soi
Donc vous voyez qu’il faut être très patient quand on arrête l’alcool. Tout prend du temps. C’est totalement normal.
Mais je vous assure que ça ira mieux avec le temps. C’est probablement le plus gros changement de votre vie donc, surtout, soyez bienveillants envers vous-même.
Il faut de la patience et toujours continuer à travailler sur soi. Tant qu’on continue à travailler sur soi on ne peut aller que vers du mieux ! Parfois, quand je parle de mon histoire avec l’alcool, j’ai l’impression que c’était dans une autre vie ! Tellement je suis à des années lumières de la ancienne Ange !
Pourquoi je publie moins et projets pour l’avenir
Je reçois beaucoup de messages : A quand la prochaine vidéo, le prochain article ? On manque de vidéos et d’articles ! Ou : Pourquoi tu ne réponds plus ? Mais aussi : Est ce que tu vas écrire un livre ?
Je vous réponds dans l’ordre.
Pourquoi je publie moins ?
La raison pour laquelle je publie moins de vidéos, d’articles et pour laquelle je ne réponds plus autant qu’avant c’est que : je n’ai plus trop le temps en ce moment.
Depuis l’arrêt de l’alcool jusqu’à il y a quelques mois, j’avais énormément de temps libre. Je vivais sur mes économies et quand j’avais besoin d’argent je travaillais à temps partiel pour me renflouer de temps en temps. Il n’y a pas si longtemps je bossais comme femme de ménage dans un hôtel et ça m’allait parce que ça me permettait de me renflouer puis d’avoir du temps pour vous faire des vidéos.
Mais récemment, depuis janvier, tout s’est un peu accéléré. J’ai fait pas mal d’interviews et de témoignages pour porter mon message. Ce qui prend du temps, mine de rien.
Et j’ai aussi préparé ma certification de patient expert en addiction ! Il y a quelques mois j’ai découvert que je pouvais devenir patient expert en addiction. Si vous voulez je vous ferais un article pour vous expliquer ce que c’est : être patient expert.
Grosso modo, c’est une personne qui a un vécu d’addiction et qui fait un peu le lien entre les soignants et les patients dans des structures ou des groupes de parole. Le patient expert peut faire de la prévention aussi, par exemple.
Quand j’ai découvert cette certification cela m’a semblé être une évidence. Etant donné que je fais de la prévention sur ce blog et ma chaîne YouTube et que j’aimerais, un jour, accompagner des personnes à dans le processus d’arrêt ou de rétablissement. Donc je me suis dit : « Voilà ce que je dois faire, c’est là ma place. »
Donc pour vous tenir un peu au courant de ma vie professionnelle : en ce moment je me forme à l’accompagnement des personnes dépendantes à l’alcool. C’est ma priorité du moment. J’aimerais bien avoir un métier à un moment ! 😅
Donc voilà pourquoi je n’ai plus trop le temps… Et en plus, je fais actuellement un stage dans un hôpital de jour ! Et, mi-juin, je vais commencer un deuxième stage en parallèle dans un autre hôpital.
Donc c’est top ! En ce moment j’adore ma vie, je fais ce que j’aime. Accompagner les autres c’est ce que j’ai toujours voulu faire depuis petite donc c’est génial ! Je suis super contente de faire ça ! J’ai l’impression que tout s’aligne pour que je puisse vivre ma vie donc c’est très cool comme sentiment. Je fais enfin ce qui me plaît. Et ça c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu faire si j’avais continué à boire ! Comment accompagner les autres alors que je n’arrivais même pas à m’aider moi-même ?
Donc voilà, pour vous résumer, en ce moment, j’ai pas mal de trucs à faire :
- J’ai mes deux stages
- Je me forme (ce qui me prend pas mal de temps)
- J’ai toujours des interviews/témoignages en parallèle
- Et j’ai ma chaîne YouTube.
Et en parallèle de tout ça, j’ai un autre projet sur lequel je bosse qui me prend pas mal de temps également.
Vas-tu écrire un livre ?
Il faut savoir que sur mon blog et ma chaîne YouTube, pour l’instant, il n’y a qu’un dixième de tout ce que j’ai à vous dire sur l’alcool ! Et certains d’entre vous m’ont demandé si je comptais écrire un livre.
Et bien il est possible que oui !
Sachez que je suis en train d’y réfléchir. Je vais soit écrire un livre soit sortir une formation en ligne avec une centaine de vidéos, avec tout de A à Z. Je suis encore en train de voir ce que je vais faire.
En tout cas ce qui est sûr c’est que pour exprimer tout ce que j’ai à dire et pour qu’il y a ait une cohérence j’ai besoin d’un plus grand format que mon blog ou ma chaîne YouTube ! Donc, j’y travaille dès que j’ai du temps libre.
Pourquoi je réponds moins ?
Vous voyez que j’ai des semaines assez chargées. Et j’ai évidemment besoin aussi de me reposer. Surtout depuis que j’accompagne des personnes ! Cela me demande de l’énergie qui nécessite du repos.
Donc tout ça pour vous dire que je n’ai malheureusement plus le temps de faire des réponses personnalisées à chacun d’entre vous. Ça j’en suis vraiment désolée parce que j’aime beaucoup discuter avec vous. C’est ce que je préfère le plus. Mais je reçois beaucoup, beaucoup de messages par mail, Instagram, Facebook et j’ai beaucoup de commentaires YouTube auxquels j’aimerai répondre.
Donc tout cela réuni, cela fait beaucoup de monde à qui répondre ! J’ai déjà passé des journées à répondre. Ça me prenait beaucoup de temps. Et forcément, cela m’empêchait de me concentrer sur le reste et de faire des choses pour très prochainement, je l’espère, gagner ma vie ! (parce que mes économies commencent à s’amenuiser et que je ne peux pas bosser parce que j’ai stage.)
Donc voilà. Beaucoup d’entre vous m’envoient leur témoignage et me demandent des conseils de manière générale. Sachez qu’il serait plus facile pour moi de répondre à des questions plus précises. J’aimerais pouvoir vous répondre de manière personnalisée mais ce n’est malheureusement pas possible pour moi. Sachez que tous mes conseils sont sur ma chaîne et mon blog, tout est là. J’ai fait cette chaîne et ce blog exprès pour cela.
De temps en temps, en ce moment, il m’arrive de répondre quand je sais que j’ai le temps de répondre correctement. Je n’ai pas envie de faire une réponse bâclée. Ça dépend de si ma semaine est chargée ou pas.
Sachez en tout cas que je prends le temps de vous lire ! Vos messages d’encouragement et de remerciements me font énormément plaisir. Vous pourriez très bien prendre les infos et c’est tout mais non là vous prenez le temps de m’écrire pour me remercier et me donner un feedback et ça c’est trop cool. J’ai beaucoup de chance vous êtes très bienveillants.
J’espère que vous comprenez maintenant pourquoi je fais également moins d’articles et de vidéos. Bon je n’en ai jamais fait régulièrement mais là, j’ai encore moins le temps.
Sachez que je suis assez lente pour créer des articles et vidéos. J’ai besoin que les choses infusent dans mon cerveau avant de vous les sortir. J’ai besoin de vérifier chaque info pour être sûre de ne pas vous dire des bêtises. Ce qui fait que créer une vidéo peut me prendre entre deux semaines à deux mois. Mon dernier article, par exemple, j’ai mis deux mois à l’écrire. C’est comme ça. Mais je préfère être lente plutôt que vous proposer des vidéos bâclées et non approfondies !
Sachez en tout cas que je note les idées de vidéos que vous me proposez. Je mets sur la liste. Et je traite la liste par ordre d’arrivée mais aussi par ce que j’ai le plus envie de traiter comme sujet. Cela dépend des infos que j’ai sur le sujet et de si ça a bien infusé dans ma tête.
Deux formats à vous proposer
Et puis j’ai deux formats à vous proposer qui peuvent être sympas pour vous et beaucoup plus simples pour moi.
Format vidéos Questions / Réponses
Le premier format serait un format de vidéos questions/réponses. Vous me posez beaucoup de questions en messages privés. Et souvent ce sont les mêmes questions qui reviennent sur l’alcool ou sur ma sobriété. Vu que j’ai moins le temps en ce moment je pense que ça serait bien que j’y réponde en vidéo ou dans un article. Cela me prendra moins de temps et en plus cela pourra profiter à tout le monde ! Cela fera plus de vidéos et d’articles aussi pour ceux qui ont besoin de rester motivés.
Dîtes moi ce que vous en pensez ! J’ai déjà sélectionné quelques questions pour une prochaine vidéo mais si vous en avez d’autres n’hésitez pas à les écrire en commentaire. Vous pouvez aussi me les envoyer par message, ce sera anonyme ne vous en faite pas, je ne vais pas dire votre nom.
Ensuite le second format que j’aimerais lancer c’est des témoignages abonnés.
Format : vos témoignages !
J’aimerais bien vous mettre à l’honneur ! Je ne veux pas que ce blog soit à sens unique. Je suis sûre que vous avez des parcours incroyables qui mériteraient d’être mis en lumière !
Sur ce blog, c’est vrai que même si je vous renseigne de manière générale sur l’alcool je parle principalement de mon expérience avec l’alcool. J’en reviens toujours à mon expérience ! A la manière dont moi j’ai arrêté.
Mais ma manière d’arrêter, c’est une manière d’arrêter parmi tant d’autres ! Il faut savoir que je ne détiens pas la vérité sur comment il faut faire pour arrêter. Je vous dis les choses de manière subjective. C’est comment moi je vois les choses.
Et c’est ça l’arrêt de l’alcool, l’arrêt de l’alcool c’est toujours subjectif ! Personne n’a le même parcours, personne ! Et personne ne détient la vérité sur comment il faut arrêter ! On a tous des trajectoires différentes.
Moi c’est un truc qui m’avait pas mal choqué au début quand j’ai essayé d’arrêter. J’étais sur un groupe Facebook. Et j’ai trouvé que les gens étaient très mono-solution. On m’a dit : “Tu es malade alcoolique.” “Tu dois aller aux AA.” “Tu dois faire une cure.” “Désolé mais tant que tu ne fais pas ça tu n’y arriveras pas.” Et je comprends que pour beaucoup ce soit leur solution mais pour moi ce n’était pas ma solution. Essayer de m’imposer les choses n’avait eu que l’effet inverse sur moi. A ce moment là je me suis éloignée des groupes d’entraide. Le terme malade alcoolique ne me disait rien, je n’avais pas envie d’aller chez les alcooliques anonymes, j’aimais pas qu’on me dise quoi faire aussi. C’est principalement pour ça que j’ai arrêté seule. Et c’est OK aussi. Mais j’ai remarqué qu’imposer sa vision des choses n’aide pas du tout la personne. Personne n’aime qu’on lui dise quoi faire. Et chacun à son propre parcours très différent des autres.
Il y a autant de manières d’arrêter que de personnes. Pour moi arrêter l’alcool c’est expérimenter, expérimenter ce qui marche pour soi. Moi je n’ai pas la vérité, je ne donne que des pistes sur ce qui moi m’a aidée et peut, peut être vous aider.
Donc j’aimerais mettre en lumière vos parcours ! Vos manières d’arrêter ! Si vous êtes passés par une structure ou non, si vous êtes passés par les AA, ou si vous avez arrêté tout seuls, qu’est-ce qui vous as aidé ! Ça peut inspirer les autres et fournir des pistes aux autres auxquelles on n’avait peut-être pas pensé.
Donc j’aimerais bien que vous veniez parler sur ma chaîne YouTube de votre parcours : la place de l’alcool dans votre vie, quand vous avez commencé, votre histoire, vos déclics, prises de conscience puis votre processus d’arrêt. Comment vous avez fait pour arrêter et enfin comment vous maintenez votre sobriété.
Si vous voulez venir témoigner c’est avec plaisir ! On peut faire un zoom que j’enregistre pour ensuite le publier ! Avec des questions qui reviennent pour avoir une harmonie.
Je préférerai que ce ne soit pas anonyme mais si vraiment vous ne voulez pas il n’y a pas de soucis on peut faire le zoom sans votre tête, c’est comme vous voulez. Le principal c’est d’avoir le parcours.
Le but premier de ce format c’est de montrer des solutions, des pistes d’arrêt et de maintien de sobriété. Mais aussi de vous montrer que, qu’importent la consommation et la situation, on peut s’en sortir !
Vous en êtes tous absolument capables, je vous l’assure ! La dépendance à l’alcool n’est pas du tout une fatalité.
J’aimerais bien dans un premier temps avoir des témoignages de personnes qui ont arrêté depuis au moins un an. Pour avoir des parcours de solutions. Je pense que c’est intéressant si on a du recul. Mais pourquoi pas faire un autre format avec ceux qui n’ont pas encore arrêté. Vous venez en visio et on discute de votre conso. Cela peut être intéressant aussi.
Voilà donc si vous voulez témoigner sur ma chaîne, écrivez-moi un message sur mes réseaux sociaux !