Dans cet article, je te présente les effets de l'alcool sur le cerveau et plus particulièrement les effets d'une alcoolisation aiguë !
À la fin de cet article tu connaîtras les dangers liés à cette consommation ainsi que les effets directs de l'alcool sur ton cerveau !
Sache qu'il est essentiel de t'informer un maximum sur l'alcool si tu souhaites arrêter de boire. Cela permet à ton cerveau de comprendre pourquoi tu fais cette démarche.
- Alcoolisation aiguë
- Définition
- Le problème se pose lorsque
- L'alcool est une drogue
- Quelques notions de neurobiologie
- L'alcool agit sur ton cerveau
- Effets de l'alcool sur le cerveau : hausse de dopamine
- Effets de l'alcool sur le cerveau : GABA et GLUTAMATE
- Effets de l'alcool sur le cerveau : effets directs
- Consommation normale : 1 à 2 verres standards
- Phase d'euphorie et d'excitation : 3 à 7 verres standards
- Phase d'ivresse : 8 à 14 verres
- Phase de torpeur : 15 à 20 verres standards
- Phase de coma : plus de 20 verres standards
- Effets de l'alcool sur le cerveau : différences individuelles
- Les problèmes de l'alcoolisation aiguë
- Effets de l'alcool sur le cerveau : l'anxiété du lendemain de cuite
Alcoolisation aiguë
Déjà il faut que tu saches qu'une consommation normale c'est : pas plus de 2 verres standards par jour et pas tous les jours !
Si tu dépasses ces recommandations, tu entres dans une consommation problématique !
Deux types de consommations problématiques existent :
- L'alcoolisation aiguë
- L'alcoolisation chronique
Dans cet article je vais te parler des effets de l'alcool sur ton cerveau lorsque tu as une consommation aiguë. Mon prochain article portera sur l'alcoolisation chronique.
Définition
On appelle alcoolisation aiguë une consommation forte en quantité qui ne s'inscrit pas dans le quotidien.
Il y a deux types de consommation aiguë :
- La consommation excessive. C'est lorsque tu bois plus de deux verres standards lors d'une seule occasion. Mais cette consommation s'étale sur plusieurs heures. Cette consommation a des effets très néfastes sur ton corps.
- Le binge drinking ou encore beuverie express en français. C'est quand tu bois plus de deux verres standards par occasion mais cette fois dans un intervalle de temps très court !
C'est quand tu bois au moins cinq verres standards pour un homme. Ou quatre verres standards pour une femme sur une courte période (c'est-à-dire deux heures).
Donc si par exemple tu bois deux pintes de bière (ce qui correspond à 4 verres standards) en deux heures et que tu es une femme alors c'est du binge drinking ! Cette consommation a des effets très néfastes sur ton corps mais aussi sur ton cerveau.
En fait l'alcoolisation aiguë c'est tout simplement l'ivresse !
C'est finalement extrêmement banal. En général tout le monde a plus ou moins expérimenté au moins une fois dans sa vie les effets aigus de l'alcool.
Beaucoup vivent cela deux ou trois fois puis reviennent à une consommation normale.
Le problème se pose lorsque
- Cette consommation d'alcool devient indissociable des fêtes
- Les occasions de boire se multiplient
- L'ivresse est recherchée à chaque occasion
- Limiter sa consommation devient impossible. Tu perds systématiquement le contrôle !
C'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi.
J'étais une adepte du binge drinking, je n'ai jamais su boire doucement !
À chaque occasion je voulais être ivre. En général je buvais tous les deux/trois jours.
L’alcoolisation aiguë c’est aussi des cycles ivresse/abstinence.
Quand on boit comme ça en grande quantité, il y a déjà une dépendance à l'alcool.
C'est une dépendance psychologique. Tu es dépendant psychologiquement.
Si les occasions se répètent de plus en plus, tu finiras par devenir dépendant physiquement. Je te parlerai de la dépendance physique dans mon prochain article.
Aucune personne ne peut échapper à la dépendance lorsqu'elle boit beaucoup ! Il y a une raison à cela, cette raison c'est que l'alcool est une drogue.
L'alcool est une drogue
Une drogue à trois caractéristiques :
- C’est une molécule psychoactive : elle exerce une action directe sur ton cerveau et modifie ainsi ta conscience, tes perceptions, tes comportements.
- Elle a une action hédonique, c'est-à-dire qu'elle procure du plaisir.
- Elle crée une dépendance, une addiction. Cette dépendance se manifeste par une recherche et une consommation compulsive de la drogue en question malgré les conséquences néfastes de cette consommation sur la santé physique et psychique.
La drogue est bien plus forte que ta simple volonté de ne pas boire ! C’est très important que tu saches ça !
Quelques notions de neurobiologie
Avant de t'expliquer les effets de l'alcool sur le cerveau je dois t’expliquer rapidement quelques notions de neurobiologie.
Ton cerveau est le siège de tes réactions. C'est lui qui décide de tout !
S'il parvient à faire ça, c'est grâce aux cellules qui le composent : tes neurones.
Le rôle des neurones et de transmettre l'information dans notre cerveau.
Le message nerveux transmis le long de ces neurones est de nature électrique.
Et la communication dans le passage entre deux neurones est de nature chimique !
La substance chimique qui permet de faire passer les messages entre deux neurones s'appelle le neurotransmetteur ou encore le neuro messager.
Entre les deux neurones, il y a un espace qu'on appelle la synapse.
Le neurone 1 libère un neurotransmetteur spécifique dans la synapse qui vient se fixer aux récepteurs du neurone 2.
Nous avons tout un tas de neurotransmetteurs dans notre cerveau qui passent des messages bien spécifiques en fonction de nos besoins.
L'alcool agit sur ton cerveau
Comme pour toutes les drogues, l'alcool provoque une augmentation de dopamine dans le cerveau !
Effets de l'alcool sur le cerveau : hausse de dopamine
Dans notre cerveau il existe un circuit neuronal qu'on appelle le circuit de la récompense ou encore circuit de la motivation.
Si ce système est présent c'est parce qu'il nous a permis de survivre. En effet son but est de t'amener à répéter les actions indispensables à ta survie telles que manger ou te reproduire.
Il te motive à les réaliser.
Pour cela les neurones du circuit de la récompense vont libérer un neurotransmetteur appelé la dopamine !
La dopamine est appelée le neurotransmetteur du plaisir car tu ressens une sensation de plaisir lorsqu'elle est libérée ! C'est la récompense !
Cela te fera tellement plaisir que tu vas vouloir répéter le comportement !
Au fur et à mesure ce système s'est élargi aux expériences agréables telles que manger un bon repas par exemple.
Malheureusement les drogues détournent le circuit de la récompense parce qu'elles agissent avec plus de force et de persistance que les stimulants qui sont naturels.
L'alcool multiplie la libération de dopamine par 200 ! C'est énorme !
Donc c'est du plaisir +++.
C'est pour ça que tu ressens un plaisir intense lorsque tu bois.
L'alcool n'agit pas seulement sur la dopamine il agit également sur d'autres neurotransmetteurs : le GABA, le glutamate, la sérotonine, les endorphines.
La sérotonine, les endorphines jouent un rôle dans les effets renforçant de l'alcool mais c'est son action sur le GABA et le glutamate qui semble vraiment prépondérante !
Effets de l'alcool sur le cerveau : GABA et GLUTAMATE
Comme je te l'ai expliqué précédemment, les neurones vont transmettre l'information dans notre cerveau ! Selon l'action à réaliser certains neurones de certaines zones du cerveau vont être inhibé et d'autres vont être activés afin de permettre une réponse ajustée à la demande !
Pour inhiber ou activer les neurones le cerveau utilise deux neurotransmetteurs :
- Le GABA qui va avoir une activité inhibitrice qui permet de diminuer l'activité neuronale. Le GABA est libéré au niveau des neurones qui ne doivent pas être utilisés, ce qui permet leur inhibition.
- Le glutamate lui va avoir une activité excitatrice qui permet de stimuler la communication entre les neurones. Le glutamate est libéré au niveau des neurones qui doivent être utilisés.
Donc ces deux neurotransmetteurs s'équilibrent et permettent ainsi de transmettre le bon message au bon moment.
Ils permettent le bon fonctionnement du cerveau.
Malheureusement l'alcool agit sur ces deux neurotransmetteurs et il rompt leur équilibre.
- L'alcool perturbe l'activité du GABA en se collant à ces récepteurs, il les empêche de se refermer et les laisse donc ouvert pendant très longtemps. Cela provoque une hausse de GABA et donc une hausse de l'inhibition des neurones.
- En même temps l'alcool réduit l'activité excitatrice du glutamate, il bloque, empêche la sécrétion dans le cerveau en se collant à ces récepteurs. Les messages ne passent plus.
Ces deux actions de l'alcool sont responsables d'un fort ralentissement de la communication entre les neurones.
Sachant cela, je vais te parler maintenant des effets directs de l'alcool quand tu bois un verre.
Effets de l'alcool sur le cerveau : effets directs
La molécule éthanol (qui est une toute petite molécule) se retrouve dans ton sang, se diffuse dans tout ton corps et atteint le cerveau en dix minutes. C'est donc au bout de dix minutes que les premiers effets se font sentir.
On a vu précédemment que l'alcool produit plusieurs changements dans le cerveau : une hausse de la dopamine, une hausse de GABA et une baisse de glutamate.
Il faut savoir que le GABA et le glutamate sont présents au niveau de chaque neurone, donc l'alcool agit surtout les neurones de ton cerveau.
Ce n'est pas le cas les autres drogues comme la nicotine, la C par exemple qui ont des récepteurs bien plus spécifiques.
En agissant sur tous les neurones du cerveau, l'alcool produit donc un large éventail d'effets. Les effets sont très variables, ça va dépendre de la quantité d'alcool qui est ingérée !
Consommation normale : 1 à 2 verres standards
Quand tu as une consommation normale (c’est-à-dire que tu bois un à deux verres standards) il se produit une hausse de la dopamine, donc de ton plaisir.
Et il y a déjà une hausse de GABA. Un seul verre suffit. Cette hausse de GABA et cette baisse de glutamate commencent déjà à ralentir ton activité cérébrale.
Tu ressens du bien-être, un sentiment de relaxation, de détente. Tu éprouves une sensation de chaleur, tu lâches prise, tu t'exprimes plus aisément, tu es moins timide. Même si tes réflexes commencent déjà à diminuer on peut dire que ce sont les bons côtés de l'alcool !
Les choses se corsent quand on boit plus ! Plus tu bois, plus l'alcool atteint ton cerveau. Trois zones cérébrales sont particulièrement touchées !
- Ton cortex préfrontal qui est responsable de la maîtrise de soi, des émotions et du comportement en société ainsi que des actions ciblées, du raisonnement et de la résolution de problèmes.
- Ensuite il y a ton cervelet qui est situé à l'arrière de ton crâne. Le cervelet est responsable de ta motricité, de ta coordination et de ton équilibre.
- Enfin il y a ton hippocampe qui est responsable de ta mémoire. Normalement le glutamate (qui là est bloqué par l'alcool) intervient dans les processus de formation des souvenirs.
Phase d'euphorie et d'excitation : 3 à 7 verres standards
À ce stade tu es de plus en plus désinhibé, ton temps de réaction augmente ainsi que ta vigilance diminue.
Tu as plus de difficultés à évaluer les situations. Tu as tendance à te surestimer et à te montrer moins critique envers toi-même. Ton humeur commence à changer un peu plus nettement : plus joyeuse et plus exubérante ou alors au contraire plus irritable et désagréable. Tu deviens plus maladroit dans tes mouvements. Ta mémoire fonctionne moins bien. Ton champ de vision se réduit comme dans un tunnel. Ton goût, ton odorat et ta vue perdent en acuité. Du coup tu commences à parler plus fort parce que tu entends moins bien !
Phase d'ivresse : 8 à 14 verres
Tous les symptômes physiques que je t'ai mentionnés précédemment s'accentuent. Tu es ivre. Ton temps de réaction est très long. Tu arrives moins bien à coordonner tes mouvements. Tu as une démarche titubante. Ton élocution devient plus pénible, tu trébuches parfois sur tes mots. Ton humeur joyeuse devient exubérance ou bien se transforme en abattement, en colère ou même en tristesse extrême ou encore en agressivité dangereuse. Ton sens critique envers toi-même disparaît totalement ! C'est donc l'un des moments où tu vas plus facilement faire des choses que tu n'aurais jamais faites sans avoir bu. Tu prends donc plus de risques. C'est la phase où tu peux aussi avoir des nausées, des vomissements.
Bien on a vu les trois premières phases par lesquelles tu passes quand tu bois trop, mais ce n'est pas fini !
Phase de torpeur : 15 à 20 verres standards
Ensuite si tu bois encore entre 15 et 20 verres tu entres dans la phase de torpeur. Tu comates. En fait ton cerveau a beaucoup trop ralenti ! Tes sens sont émoussés : ce que tu vois et entends arrive à peine à ton cerveau ! Tes paroles sont incompréhensibles, incohérentes ou hésitantes. Tu peux te sentir absent ou confus. Tes mouvements sont complètement désordonnés. Et tu vas probablement avoir un black-out. Un black-out c'est quand les informations de ta mémoire à court terme ne passent plus dans ta mémoire à long terme ! Le lendemain tu ne sais plus ce que tu as fait ou dit. Tu as également la nausée et la tête qui tourne quand tu fermes les yeux.
Donc là clairement, quand ça t'arrive, c'est que c’est le moment d'aller se coucher dans ton lit ou la tête sur les toilettes, mais il faut dormir quoi ! Si tu continues à boire alors que tu es dans cet état, tu passes à un autre stade !
Phase de coma : plus de 20 verres standards
Tu passes à la phase de coma ! Ça correspond à peu près à 20 verres standards, donc 10 pintes de bière par exemple ! C'est la phase ultime de l'ivresse. Tu es ivre mort et si on dit que tu es ivre mort c'est parce que ton comportement peut aboutir à ta mort. C'est le moment où ta respiration et ton pouls ralentissent fortement ! Tu es à l'ouest ! À ce stade en fait, ta moelle qui se trouve dans ton tronc cérébral et qui commande la respiration et les pulsations cardiaques est complètement anesthésiée par l'alcool. Donc tu peux perdre connaissance ou tomber dans le coma. Ta respiration elle, peut s'arrêter ou alors tu peux avoir un arrêt cardiaque ! Ce risque-là, qui est plus courant que ce qu'on pense, concerne surtout ceux qui font du binge drinking.
Effets de l'alcool sur le cerveau : différences individuelles
Tous ses effets que je t'ai énoncés peuvent se produire plus tard chez les personnes qui boivent beaucoup. La raison est simple : ils ont développé une tolérance à l'alcool. Ils sont donc dépendants physiquement à l'alcool.
Personnellement je n’ai jamais fait de coma éthylique… Pourtant je buvais des quantités monstrueuses. En fait mon corps était habitué !
À l’inverse les effets peuvent se produire plus rapidement chez des personnes qui ne sont pas habituées à boire. Et notamment l'adolescent ou le jeune adulte qui ont un cerveau qui est beaucoup plus sensible aux effets de l'alcool.
Les problèmes de l'alcoolisation aiguë
Alors là je te vois venir, tu as envie de me dire : "Ça va... une fois de temps en temps, une petite cuite… Tout va bien tant que je ne finis pas alcoolo à boire tous les jours !" OUI MAIS NON.
Alors certes si tu bois de manière excessive une fois de temps en temps ça ne risque pas de te faire quoi que ce soit ! Ce n’est pas top pour ta santé mais ton cerveau va bien se porter.
Mais en réalité une alcoolisation aiguë de temps en temps peut être aussi dangereuse qu'une alcoolisation chronique. Et ce pour deux raisons :
- Déjà même si c'est une fois, une fois peut suffire à avoir un accident de voiture, tomber sur la tête (ne rigole pas parce que ça arrive plus souvent tu ne le crois), faire un coma éthylique et donc mourir. Si tu crois que ça n'arrive qu'aux autres, tu te trompes. Ça, c'est un biais cognitif que ton cerveau utilise pour te protéger de l'idée de la mort. Il l'attribue aux autres. Mais tu cours bien un risque ! On a vu ensemble quel est l'effet de l'alcool sur la perception des risques et l'effet qu'il a sur ton temps de réaction.
C'est pour ça que tu ne dois pas prendre la voiture quand tu as bu. Ce n’est pas pour rien qu’on se prend des amendes dans ces cas-là. Cette amende là, d'alcoolémie au volant, elle n'est pas là pour rien ! C'est parce qu'il y a des gens qui meurent !
- Ensuite la deuxième raison c'est que le binge drinking laisse autant de séquelles à ton cerveau que l'alcoolisation chronique ! Même si c'est une fois de temps en temps, deux fois peuvent suffire à endommager ton cerveau. Les neurones sont endommagés, ton cerveau se détruit petit à petit. Et les séquelles peuvent être irréversibles. Je te parlerai en détail des dégâts du binge drinking dans l'article de la semaine prochaine parce que ce sont quasiment les mêmes dégâts que pour une personne qui boit tous les jours pendant des années.
Donc ce n’est pas génial, génial et pourtant c'est malheureusement extrêmement banalisé. D'autant plus que si tu bois régulièrement de manière excessive ou si tu fais du binge drinking, tu as de très grandes "chances" de développer une dépendance physique.
Effets de l'alcool sur le cerveau : l'anxiété du lendemain de cuite
Il faut que tu saches que quelle que soit ta consommation d'alcool, qu'elle soit excessive, que ce soit du binge drinking ou que tu aies une alcoolisation chronique : il y aura toujours des symptômes de sevrage !
Le lendemain d'une alcoolisation aiguë, d'une cuite quoi, tu vas être légèrement irritable, anxieux et déprimé.
Tu risques de te retrouver dans un cercle vicieux où tu bois pour être moins anxieux mais l'alcool te rend anxieux donc tu bois pour être moins anxieux mais là tu bois, etc.
Les symptômes de sevrage d'une alcoolisation aiguë sont moins sévères que lors d'une alcoolisation chronique mais ils sont bien présents !
La raison est très simple.
Dans cet article je t'ai expliqué comment l'alcool rompt l'équilibre entre le GABA et le glutamate.
Il y a une hausse de GABA et une baisse de glutamate.
Notre cerveau qui déteste les déséquilibres et qui ne comprend pas pourquoi il y a ce déséquilibre va donc tout faire pour les rééquilibrer.
Pour cela il va diminuer le GABA et augmenter la production de glutamate.
Donc une fois que l'alcool s'est estompé, tu te retrouves avec un niveau très bas de GABA.
Le GABA est le neurotransmetteur qui apaise et qui relaxe.
Et tu te retrouves avec un très haut niveau de glutamate qui se déverse dans tes synapses.
Le glutamate étant un excitant.
Donc tu es plus anxieux, stressé, déprimé et irritable.
Il faut que tu saches qu'il faut du temps au cerveau pour remettre les niveaux à leur quantité habituelle.
Le cerveau a besoin au moins de deux ou trois jours pour se remettre d'une beuverie.
Et si la fête elle s'est étendue sur plusieurs jours, tu vas mettre des semaines à t'en remettre.
Il y a un lent retour à la normale.
Si tu as déjà pris des drogues dures, tu reconnaîtras sûrement ici ce qu'on appelle la descente. Cela prouve encore une fois que l'alcool est une drogue. En fait, personne ne peut échapper à ce déséquilibre dans le cerveau.